La conduite sans casque à Bali a des conséquences réelles : la police lance un contrôle routier « intelligent »

Bali met en œuvre un nouveau système numérique de contrôle routier qui suit en temps réel le comportement des conducteurs.
Le chef de la police routière de Bali, le commissaire Turmudi, a déclaré que le système est intégré aux caméras CCTV, au complexe de contrôle électronique des infractions (ETLE), aux bases de données sur les accidents de la route et à la plate-forme de plaintes des citoyens. Lorsque le projet sera pleinement opérationnel, les inspecteurs pourront presque instantanément détecter les infractions les plus courantes :
conduite sans casque,
conduite sur la voie opposée,
manœuvres dangereuses,
conduite agressive.
Le projet est appelé Backoffice Smart Road Safety Policing et cible particulièrement le « style balinais » habituel d'une partie des expatriés qui montent à moto en tongs, sans casque et avec des écouteurs, considérant cela comme normal.
Selon Turmudi, le lancement de Smart Road Safety Policing devrait améliorer sensiblement la sécurité et la culture de la conduite sur l'île.
Carte des routes les plus dangereuses de Bali
Une autre fonction importante du système est l'identification des tronçons de route les plus dangereux. Sur une carte numérique spéciale, des données seront collectées :
sur les lieux à haute accidentalité,
aux points de violations de masse,
sur les itinéraires touristiques populaires,
sur l'état de la chaussée,
sur les menaces potentielles pour les conducteurs.
Toutes les services concernés auront accès à cette carte unifiée. Cela devrait accélérer la prévention des accidents de la route, rendre la réponse aux situations dangereuses plus précise et moins dépendante du facteur humain.
Lutte contre les infractions et la corruption
L'approche des autorités est globale : il y a quelques années déjà, Bali a introduit un système de caméras routières qui enregistrent automatiquement et émettent des amendes pour diverses infractions. Les policiers ont également reçu des caméras et des gadgets pour la photo/vidéosurveillance.
En plus d'améliorer la sécurité routière, cette approche aide à réduire un des problèmes classiques de nombreux pays asiatiques : la corruption. Selon le protocole en vigueur, un policier balinais n'a pas le droit de percevoir une amende en espèces sur place. Il peut seulement délivrer un reçu pour paiement de l'amende par les canaux officiels. C'est du moins ainsi que cela doit fonctionner selon les règles.
Avez-vous déjà eu une expérience avec la police routière à Bali ?
A-t-on essayé de vous faire payer une amende en espèces ? Partagez vos expériences dans les commentaires — elles pourraient être utiles à d'autres conducteurs.
Sources : Antara, Detik














